BasqueStorm wrote:
Ilbeltz made a new song for the
(2011) Ilbeltz - Anceisural Eritance - Hanternoz - D'Anjou En Vasconie - La Très Grande Chasse D'Hellequin album:
http://www.metal-archives.com/albums/Il ... uin/322826Some reviews:
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Spirit of Metal: 17/20
http://www.spirit-of-metal.com/album-gr ... -l-es.htmlhttp://www.spirit-of-metal.com/liste_vo ... -l-es.htmlhttp://mesaesmer.blogspot.com.es/2012/0 ... tance.htmlQuote:
Parfois, on voudrait se remettre à l'écriture, mais l'inspiration ne vient pas. Pourquoi ? Ce ne sont pas les excuses qui manquent : un disque pas assez prenant, trop classique dans le fond comme dans la forme, ou encore une paresse larvée font que parfois, se remettre derrière son ordinateur pour raconter un disque n'est pas envisageable. Et parfois, on peut trouver un disque qui, d'un seul coup, redonne suffisamment l'envie d'écrire à son sujet. Le disque que je m'apprête à chroniquer en fait indéniablement partie, découvert complètement par hasard et immédiatement séduit par la pochette ainsi que l'atmosphère qui s'en dégageait.
Malgré un retard conséquent de deux semaines dans la commande, l'objet, présenté comme un "ProCDr", est très beau, et n'a rien à envier aux objets pressés de manière plus industrielle. Le booklet est en papier légèrement glacé, et laisse la "parole" aux trois groupes présents sur ce split album; Le tout étant richement enluminé par le graphiste Camille Roudier. Rien dans l'apparence ne laisse présager que "D'Anjou en Vasconie" a été bricolé de manière artisanale. Félicitations au label Antiq, sacré boulot que vous avez fait là.
Concernant le contenu, à présent. Pour être tout à fait honnête, je ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam les groupes qui jouaient sur ce Split. Ilbeltz est un groupe basque, déjà auteur d'un full-length au nom imprononçable, sorti en 2010. Hanternoz viennent d'Angers, et à leur actif un album studio, "Metal Kozh", sorti chez Wild Hunter Prod. Pour finir, Anceisural Eritance viennent du même coin, et à part deux démos obscures sorties en 2006 et en 2007, le groupe n'a rien sorti depuis ce "D'Anjou en Vasconie". Bref, pour ces trois groupes rattachés par l'amour profond porté à l'histoire de leurs régions, composer de longs morceaux (presque 40 minutes au compteur pour trois titres, tout de même !) racontant cet attachement ne pouvait qu'être chose aisée.
On peut en tout cas dire que, musicalement, les trois groupes ont une approche assez différente pour nous conter les errances dans les bois, et tour à tour une rencontre avec Merlin, le cor de chasse qui résonne dans la forêt, et la maîtrise du fauconnier. Globalement, tout se recoupe dans "la très grande chasse d'Hellequin", une sorte de grande chasse au "Diable" (Cernunnos ? Pan ?) organisée en des temps anciens par les tout aussi anciens superstitieux.
Ilbeltz choisit de traiter le premier dans une approche très folklorique, ou la superbe introduction à base de guitare, d'accordéons et de flûtiaux, avec cette basse en fond qui ne se réveille que lors du climax des crescendos. Les chants clairs apportent une touche indéniable à la composition, car ils sont puissants, maîtrisés, et mélancoliques à la fois. La composition est très justement partagée entre les passages très folkloriques et les parties très "Métal", ou la batterie tonne et les guitares crachent des riffs puissants, inspirés, et des montées en puissance prenantes au possible. Le chant en Basque, est absolument incompréhensible, certes, mais maîtrisé comme il est, ce n'est en rien gênant. Pour couronner le tout, le son est absolument excellent, sa place est laissée à chaque instrument et l'ensemble cohabite très bien.
Hanternoz choisit de conter les bois bretons de manière moins fine qu'Ilbeltz, même si le côté folklorique y est extrêmement présent, en témoignent ces passages à la flûte et la guitare, solidement encadrés et rythmés par des coups réguliers sur les toms de la batterie. La voix, tantôt criarde et grasse, tantôt très sentencieuse (une vraie voie de barde, en résumé), déclame des textes en français plutôt bien écrits : l'écueil majeur de la masturbation aura ainsi été évité, et c'est tant mieux - on ne les comprend cependant que lors des parties en chant clair. Le son est un peu moins propre que chez les basques, à peine plus "raw" dans les parties violentes, et le groupe garde même une petite place pour quelques blasts bien sentis, qui sonnent plutôt bien, même si l'on aurait préféré un petit effort sur le son de la batterie, complétement couvert par le bruit du charleston . Enfin, ne crachons pas dans la soupe, l'atmosphère qui émane des parties folks est, chez Hanternoz, incroyablement forte. Même si, bien entendu, l'influence Peste Noire est assez flagrante dans la manière de jouer de temps en temps, la partie jouée par le groupe s'en tire avec les honneurs. Chapeau bas.
Viennent ensuite les Angevins d'Anceisural Eritance, qui ferment la marche avec un titre parlant, comme son nom l'indique, "De l'art de la Fauconnerie en Noir Anjou". Pour commencer, le son est très cru, et la batterie assez inaudible, hormis les cymbales qui sont les seules choses qui viennent marquer le rythme; Et ce surtout lors des blasts, qui sont d'ailleurs un peu trop rapides à mon goût. Non pas que ça me dérange en temps normal, mais ici, ils ne collent pas à l'atmosphère du tout, et viennent à en dénaturer le son plaintif du cor qui résonne de temps à autres en fond de la composition. Les guitares, quand elles ne consistent pas en un mur très compact, s'autorisent quelques envolées du plus bel effet, comme au deuxième quart du titre, ou la batterie se ralentit à peine pour permettre aux six-cordes de s'exprimer. Je reprocherais une seule chose réellement gênante au groupe : ce besoin compulsif de blaster à tout prix, qui fait parfois rater quelques croches ou s'emmêler les pinceaux dans le plan rythmique concerné (c'est rare, mais ça arrive). Le chant, pour finir, quand il s'adonne à l'exercice du conte à voix forte, est parfaitement intelligible; Mais les grognements plus Black sont, comme d'habitude, incompréhensibles.
En résumé, "D'Anjou en Vasconie" est une excellente découverte pour moi. Elle m'aura permis de me familiariser avec le son de trois groupes qui m'étaient totalement inconnu, et ce par le biais d'un split conceptuel qui fleure bon les vieilles terres et le moyen-âge, remplies de parties folkloriques : tout pour me plaire. Si vous n'êtes pas allergique à ce genre de compositions à base de binious et que vous voulez investir dans un bel et fort bon objet, n'hésitez pas. Son prix dérisoire au vu de la qualité des compositions en fait même un achat indispensable pour tout amateur qui se respecte. Malgré les quelques regrets que j'ai pu citer un peu plus haut, complétés par le fait que le livret de comporte pas les paroles, réellement frustrant quand les concepts et thèmes abordés sont aussi importants dans un disque. Bravo toutefois à Antiq pour cette sortie. soyez sûr que je suivrai l'actualité de ces trois groupes de très près.
[Chronique originellement publiée sur Spirit of Metal]
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MetalSoundscapes:
http://www.metalsoundscapes.com/archive ... dhellequinQuote:
An interesting 3-way split is released by the French label Antiq. “D’Anjou En Vasconie – La Très Grande Chasse D’Hellequin” includes only 3 songs, one of each band, but it lasts for over 41 minutes, since each song is very long. Ilbeltz come from Spain, while Hanternoz and Anceisural Eritance come from France. This album is based on an ancient story that takes place around Brittany. Each band has done its own interpretation about it.
The first song “Gauaren Babes Tenkian, Burdibagaz Haraindi” is from Ilbeltz. Ilbeltz is a folk metal band formed back in 1995 and is actually the personal project of Ibai Mendinueta, with various session members. After the split “Triarchy of Vasconia” in 2001, they released their first full-length “Auskan Gabiltz Olatun Gainian (1598 Potrobizargorri I)” in 2010. And while in their first steps there where some black metal elements in their music, now they buried them in the past. This 16 minutes song has by far the most professional production in this split. They combine acoustic folk music and epic heavy metal (with an 80′s aesthetic) all seen under a traditional Basque prism (there is also an authentic traditional Basque melody in the middle of the song). The music changes several times from acoustic to metal and my opinion is that the band is better in its folk face. Ibai’s unique accordion and flutes are really enchanting and his epic clean vocals much improved!
Next song, entitled “Comme le Son du Cor est Triste au Fond des Bois!” comes from the French band Hanternoz. They began in 2006 and two years later released their debut full-length “Metal Kozh“, while in 2010 the 33-minute EP “Linceuls d’Ecume” was out by Antiq label. I haven’t listened to their previous works, but this 15 minutes song is long enough to understand their music. I would say they sound like a mixture of Bathory and Stille Volk! They play epic black metal with a folk touch and many traditional instruments. Their production and overall sound has an underground aesthetic that fits perfectly with their music. All lyrics are in French and they mostly use brutal vocals, with a few clean male ones (I think both need improvement). They have also some acoustic folk passages and some instrumental folk metal parts, which make the song much more interesting.
The last song is “De l’Art de la Fauconnerie en Noir Anjou” by the pagan black metal band Anceisural Eritance that was formed in 2005 and released so far only 2 demos in 2006 and 2007. The band began with a complete line-up, but split-up in 2008. Now Lazareth (also in Hanternoz and several other bands) decided to awaken Anceisural Eritance as his personal project. This song is the shorter in the split, lasting for 10 minutes. Their music is raw underground black metal, with an epic pagan feeling. The use of a wind instrument (I can’t identify it with certainty) gives a melodic melancholic folk twist in their music and everything could be nicer with a better production.
Overall “D’Anjou En Vasconie – La Très Grande Chasse D’Hellequin” is an interesting release and a nice way to get familiar with these 3 bands. It is released in a limited to 100 copies CDr version by Antiq label and only a few copies are left. So, if you are interested, you better hurry up.
dimiarch
Rating: (7,5/10)
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MetalStorm:
http://www.metalstorm.net/bands/album.p ... essage_id=Quote:
Ilbeltz-6
Hanternoz-9
Anceisural Eritance-8
overall: 8
Good split, Ilbeltz should have had a shorter track though, dragged on far too long.
Quote:
As far as I'm concerned I'd rate it this way :
Ilbeltz - 9
Hanternoz - 8,5
Anceisural Eritance - 7
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LaHordeNoire:
http://lahordenoire.free.fr/chronique.php?art=2898Quote:
Split album réunissant trois groupes produits ou distribués par le label Antiq, cet opus prend pour thème la Chasse d’Hellequin, une légende germanique passé dans le folklore français (par ailleurs illustrée sur la pochette de l’album Blood, Fire, Death de BATHORY). Pour ce faire, le label a convoqué le Basque d’ILBELTZ, les Bretons d’HANTERNOZ et les Angevins d’ANCEISURAL ERITANCE réunissant ainsi trois terroirs et donc trois sensibilités différentes autour d’une thématique tournée vers la forêt et l’activité cynégétique.
Le Folk Metal guipuzkoan d’ILBELTZ ouvre les hostilités avec un titre dans lequel se croisent et se mêlent instruments électriques et d’autres traditionnels (flûte, accordéon, harpe…) dans une musique foisonnante certes, mais sans être touffue. S’étirant sur plus d’un quart d’heure, ce titre invite à se laisser porter par les différents thèmes qui y sont développés, à y pénétrer comme on déambule dans la sylve, sans avoir de but à atteindre. Les plus attachés à l’alternance couplet/refrain y verront sans doute du bavardage inutile, mais le propos d’Ibaï est justement d’endosser le rôle du conteur pour nous emmener dans un territoire resté longtemps mystérieux et ouvert à la magie des légendes anciennes. Ce qu’il réussit de manière impeccable.
Seconde piste et changement d’atmosphère avec HANTERNOZ puisque le Metal du groupe reste plus conventionnel, même s’il ne rechigne pas lui non plus à faire appel à des instruments traditionnels. Dommage que le chant soit parfois mixé trop en retrait car les mélodies sont accrocheuses et restent en tête même après la fin de l’écoute. Là encore, le groupe prend le temps d’explorer différents sentiers, tantôt Folk, tantôt Black (mais toujours épique), pour nous entraîner dans cette légendaire chasse à travers la sylve.
Ce split se clôture avec le True Black Metal d’ANCEISURAL ERITANCE. L’aspect maléfique de la grande chasse d’Hellequin y est parfaitement assumé et exprimé avec les attributs typiques du Metal Noir. Voix criarde et rythmiques répétitives laissent régulièrement place à des passages plus lyriques, voire déclamatoires. Le mixage de l’ensemble est rendu un peu flou sur certains passages par la place excessive laissée aux basses mais l’ensemble ne souffre guère de reproche.
Décidé à nous faire découvrir un pan du folklore français à travers la légende de la Grande Chasse d’Helequin, le label Antiq a incontestablement réussi le défi qu’il s’était lancé et ces trois titres constituent des variations diverses mais complémentaires sur un même thème. Ceux que le manque de profondeur de certains groupes de Folk Metal rebute devraient se pencher su cette œuvre à la fois originale et érudite.
Sargon - 9/10
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Darkthrone85.org:
http://darkthrone85.org/?p=3483Quote:
Split inedito ma molto interessante quello tra la band basca Ilbeltz e i due progetti francesi Anceisural Eritance e Hanternoz, che danno vita ad una produzione black metal del tutto particolare e sperimentale, visti i pesanti influssi di musica folk, pagana e tradizionale presenti all’interno delle tracce.
Ad inaugurare lo split è la band basca Ilbeltz, capace di dar vita ad un brano variegato e avvincente, capace di trascinare l’ascoltatore con i suoi ritmi e strumenti tradizionali e i testi in basco ben narrati dalla voce in clean di Ibai Mendinueta, fluentemente alternati a passaggi più aggressivi e incisivi, affidati al riffing di chitarra e alla batteria. Una conferma gradita, un must per gli amanti del pagan black metal.
A seguire, è il turno della one man band Anceisural Eritance, in grado di dare una svolta maggiormente medievaleggiante alla produzione. La traccia qui proposta da Lazareth si distingue per un ritmo scandito ma di andamento lento, in cui si inserisce la voce in clean (salvo qualche tratto il un growl piuttosto all’acqua di rose), che interpreta in modo cadenzato il testo in francese. Dal punto di vista strumentale, a strumenti tipicamente black -su tutti la chitarra- che dominano soprattutto la prima parte della traccia, si intervallano strumenti più vicini al folklore, come il flauto. Rispetto alla track precedente, “Comme Le Son Du Cor Est Triste Au Fond Des Bois!” paga lo scotto di una qualità tecnica e di produzione decisamente più bassa, probabilmente causata anche da una mancanza di maturità, dovuta alla tormentata storia della band, che ha cambiato line-up fin troppe volte, non permettendole di raggiungere la stabilità necessaria.
Gli ultimi ad offrire il proprio contributo in questo split sono i transalpini Hanternoz, senza dubbio il combo dallo stile più vicino al black metal più classico e canonico. Infatti, specialmente se si considera la prima metà di “De L'Art De La Fauconnerie En Noir Anjou”, il quintetto (all’interno del quale ritroviamo un Lazareth batterista) non ha nulla da invidiare rispetto ai gruppi black metal più tradizionali, salvo poi offrire un metal maggiormente folk di stampo celtic, dal ritmo maggiormente variegato ed inusuale. Una scelta che paga, per chiudere uno split davvero da non perdere.
Recensione a cura di: Akaah
Giudizio complessivo: 8,5/10